Back from the dead...

Non, que personne ne s'inquiète, ce blog n'est pas désaffecté du tout, c'est juste que la dernière semaine a été légèrement trop remplie pour que mes (exceptionnelles, c'est bien connu) capacités organisationnelles puissent suivre le rythme.
Rien de bien exceptionnel, mais en une semaine, j'ai
- emménagé dans un nouvel appartement joli, sympathique, très bien situé, mais aussi très sale. Et fait l'expérience du lavomatic qui ne mange que des quarters alors que les commerçants s'obstinent tous à me rendre des pièces de five cents...c uncomplot, je le sais.
- nettoyé l'appartement susmentionné de fond en comble plusieurs fois (pour la prochaine étape, quelqu'un connaîtrait-il une méthode discrète et pas trop douloureuse pour se débarrasser de deux chats obèses? je suis prête à payer...)
- repris les cours dans ce système américain qui t'assomme de lectures à faire tout le temps et qui te fait croire qu'il faut absolument les faire. Cela dit, les cours sont trop marrants, on se croirait dans une série américaine (type Buffy, voire même Beverly Hills): pas de table, mais des accoudoirs hypertrophiés, tout le monde qui se barre à la fin même si le prof parle encore, et surtout tout le monde qui participe pour donner son sentiment profond sur tout et n'importe quoi (je suis méchante, en général, il y a toujours une connexion lointaine au sujet, le challenge c'est de la découvrir)
-cru pendant au moins une demi-heure que le salaire minimum aux US était de 25 cents pour 5 heures de travail. Ce qui fait 5 cents par heure. Ca me paraissait vmt scandaleux, avec raison : en fait, c 5 dollars en général, ce qui est plus logique, mais si mon prof parlait moins vite, j'aurais peut-être compris. Et je n'aurais pas perdu autant d'énergie à être indignée pour rien, en bonne française que je suis.


Bref, tout ça pour expliquer pourquoi je ne dis plus rien depuis une semaine. Je vais essayer de ma rattraper avec quelques photos prises depuis la terrasse d'un appart à Greenwich village, où j'ai été à un barbecue. Au cas ou quelqu'un douterait de ma bonne foi, comme ce fut le cas avec les vélos (les cyniques se reconnaîtront), merci de noter la présence d'épis de maïs à ma gauche, signe incontestable de barbecue en terre américaine.




Voilà, de quoi rendre un peu jaloux quand même...
Promis, juré, bientôt des photos de ma chambre, il faut juste que je recharge mon appareil...trop de choses, pas assez de temps !