If I can make it there...

Le blog de Ju et la grosse pomme...parce que moi aussi je veux raconter ma vie d'expatriée temporaire au pays des taxis jaunes et du métro farceur.

Sunday, October 29, 2006

Happy Fallidays !


Ca y est, Halloween ouvre le bal! Plein de citrouilles, de gens déguisés et de gâteaux bizarres (cf. photo). Plus une distincte impression d'être dans un film d'horreur américain, du type Halloween, justement: et si derrière tous ces étudiants jouant à se faire peur se cachait...un vrai tueur?? Niark niark. Enfin, bon, s'il y en avait un, il n'irait pas loin, car heureusement, CPS veille (c'est notre police à nous, notre milice, mm pourrait-on dire...Columbia Public Safety. faut pas croire, ils ont au moins dix voitures, et des pistolets). Alors les serial killer d'Halloween n'ont qu'à bien se tenir.

Sur un autre sujet, je tiens également à préciser que le titre de ce message n'est pas une faute de frappe ni une mesquine retranscription du défaut de prononciation de quelqu'un à qui il manquerait deux dents de devant.

C'est la version moderne, politiquement et commercialement correcte, du Happy Holidays de notre enfance (enfin de l'enfance des gens qui ont grandi ici). En effet, en France, on se plaint (moi ça me pose pas de problème, mais j'ai entendu des gens se plaindre, si si) que Noël commence le 15 novembre. Eh ben ici, c'est pire : à partir du 15 octobre, Halloween envahit les rues. Puis, après le 31, on plonge dans Thanksgiving, même si je ne sais pas exactement à quoi ressemblent les décorations: des dinde dans les vitrines? des Pilgrim fathers et des indiens à l'entrée des magasins? Je suis intriguée...
Et bien sûr, ensuite, c'est Noël, et là ça ressemble à peu près à ce qu'on connaît. En plus grand, on est en Amérique, quand même.

Donc pour englober cette enfilade de fêtes, et respecter les sensibilités religieuses, un communicant génial a un jour dû sortir ce néologisme zozotant : les fallidays.
En plus, ça a le mérite d'éviter toute référence à la chrétienté, par opposition à Holidays, terme impérialiste et religieusement engagé. Qui lui même est encouragé à la place de Christmas, parce que là, on frôle la tyrannie idéologique.
On peut beaucoup s'amuser avec le politiquement correct, ça devient un challenge quotidien.

Ceux que j'aime bien dans la liste:

- Misguided criminals pour terroristes

- Thought shower pour brainstorm (si vous allez sur le site vous verrez pourquoi ils l'ont changé...)

- Deferred success à la place de...failure (faut jamais perdre l'espoir, par contre je me demande si ça peut marcher quand on joue au Monopoly, par exemple. Au lieu de dire "j'ai perdu", on pourra dire "mon succès à ce jeu est retardé par le fait que j'ai perdu?". Prise de tête...)

Ce blog va devenir un recueil d'activités pour gens qui n'ont rien à faire (joue avec la Barbie de Bush...)...toi aussi, fais des phrases politiquement correctes que personne ne comprend!!!

Thursday, October 26, 2006

Toi aussi, joue à être le leader du monde libre...

Bon alors, avant de commencer ce post dont le titre alléchant vous fait j'en suis sûre saliver d'avance, je vais expliquer pourquoi je ne mets jamais ce blog à jour. Je vais même faire une liste, par souci de clarté.
- j'ai beaucoup de choses à faire
- je ne suis pas du tout, du tout organisée (et je pense que c'est fichu pour moi, je ne le serai surement jamais)
- j'ai une mémoire de poisson rouge et je ne pense jamais à noter mes idées de post qd elles me viennent (cf. tiret précédent). Vous avez donc raté une centaine de posts intéressants, subtils, drôles et fins (tout moi, quoi). Enfin, ils étaient tout ça pendant les deux secondes où ils ont habité dans mon cerveau avant de retourner dans les limbes de mon imagination débordante.

Donc voilà. Je remercie qd mm les gens ki continuent à venir...et je vais essayer de rattraper la quantité par la qualité (ouaouh le challenge de ouf!!!)

Bon, maintenant que j'ai la pression, voici ma petite découverte débile du moment (et un futur cadeau de noël, mm si j'ai pas encore choisi la victime) :
la Barbie président!!





Qui ne voudrait pas de ça pour Noël? En plus, il parle: quand on appuie sur son pin's du drapeau américain, il dit 25 phrases emblématiques ! Malheureusement, les concepteurs de la poupée n'ont pas jugé bon d'inclure ces citations-ci (qui sont bcp plus représentatives, je trouve, parce que je suis une française arrogante), et que je ne résiste pas à partager avec vous:


- "I just want you to know that, when we talk about war, we're really talking about peace." ...guerre et paix, mm combat (ah ah)?


- "I try to go for longer runs, but it's tough around here at the White House on the outdoor track. It's sad that I can't run longer. It's one of the saddest things about the presidency." ...de l'importance du jogging

- "Our enemies are innovative and resourceful, and so are we. They never stop thinking about new ways to harm our country and our people, and neither do we."...hé hé hé, dur dur de construire des phrases cohérentes avec des pronoms!

- "If this were a dictatorship, it'd be a heck of a lot easier, just so long as I'm the dictator."...bah tiens.

Et bien entendu, l'historique:

- “We found the weapons of mass destruction. We found biological laboratories … And we'll find more weapons as time goes on. But for those who say we haven't found the banned manufacturing devices or banned weapons, they're wrong, we found them."... en 2003, évidemment.

Et il y en a des dizaines, donc je m'arrête là, parce que c'est pas top original (même si bon, c drôle).
Je vais quand même me rattraper en vous signalant l'existence de la poupée George Washington, pour ceux qui voudraient jouer aux Etats-Unis au temps où le président savait faire des belles phrases qui voulaient dire quelque chose (enfin, la plupart du temps). Et surtout ils avaient pas de télé, donc c'était plus facile pour eux de censurer quand ils disaient des conneries. Bref, on peut aussi juste apprécier la perruque et le pourpoint. Je voulais vous le mettre en photo, mais blogspot m'aime pas trop aujourd'hui, alors il veut pas. Tant pis, donc, vous verrez George Washington un autre jour.

Sunday, October 15, 2006

Parce que Brooklyn Bridge...


Merci Fanny de me donner l'occasion de faire du tourisme!

Du pain, du vin, du Boursin...


Comme quoi, un français peut vivre à New York sans être dépaysé...il suffit d'y mettre le prix (si le Boursin coûte huit dollars, je vous laisse imaginer le prix du camembert -pasteurisé, évidemment)